« Il faut mettre beaucoup d’énergie au départ, mais [en collaborant] tu peux aller plus loin, puis à la fin les jeunes et les familles sont mieux desservies. »
— Actrice du milieu institutionnel
Enrichir la compréhension d’un problème complexe et systémique tel que l’exploitation sexuelle et y répondre de façon holistique et durable.
Créer des espaces de réseautage et de partage d’informations et d’expertises, d’outils d’intervention, de bonnes pratiques, de projets et d’expériences vécues par les intervenant.es (ex. : communautés de pratique). Cela permet, entre autres, d’éviter de multiplier les initiatives et les projets.
Combiner et maximiser les ressources, souvent limitées, de chacun des milieux pour agir de façon complémentaire et offrir aux jeunes une continuité de services. Ces ressources peuvent être de nature humaine, politique, financière, matérielle et autres.
« Si tu n’as pas fait le pas et que tu n’as pas présenté au jeune les ressources qui pourraient l’aider après ses 18 ans, ben le jeune n’ira pas cogner à la porte nécessairement. […] Quand tu travailles déjà ensemble, tu n’as pas besoin de recogner à la porte parce que le jeune il fait partie de ce réseau-là déjà, parce qu’on travaille déjà ensemble, il y a déjà une porte d’entrée, il n’a pas besoin de recommencer le processus parce qu’on est là. »
— Actrice du milieu institutionnel
Assurer un référencement efficace, adapté et personnalisé, selon les besoins des jeunes et leurs régions d’origine. Ce bénéfice est d’autant plus pertinent considérant la mobilité des jeunes victimes d’exploitation sexuelle ou en fugue.
Partager de manière formelle ou informelle des informations à propos d’un.e jeune entre intervenant.es afin de mieux évaluer ses besoins, d’établir un plan d’intervention concerté et de suivre son évolution.
Obtenir une certaine légitimité grâce aux gains en efficacité que permettent les collaborations intersectorielles.
Au final, travailler avec des partenaires permet d’accomplir ce que nous ne pourrions faire seul.es.
Et diminuer le risque que les jeunes passent au travers des mailles du filet de sécurité.